Sherlock Holmes perd une première bataille à la Cour suprême
Publié le vendredi 18 juillet 2014Sherlock Holmes perd une première bataille à la Cour suprême américaine
C’est un désaveu pour le célèbre détective britannique. Les héritiers de l’auteur de Sherlock Holmes ont perdu une première bataille à la Cour suprême des Etats-Unis. Celle-ci a en effet refusé, jeudi 17 juillet, de se saisir de leur recours dans une affaire de propriété intellectuelle.
Les héritiers s’opposent en effet à la publication prochaine par l’écrivain Leslie Klinger d’un deuxième recueil d’histoires contemporaines inspirées du célèbre détective.
Après avoir payé des droits pour un premier tome paru en 2011, Klinger, qui relate sa bataille judiciaire sur le site free-sherlock.com, argue que le nouveau livre évoque des personnages créés avant 1923 et donc tombés intégralement dans le domaine public. Leslie Klinger a obtenu gain de cause devant une cour d’appel fédérale, le 16 juin, permettant la publication de son ouvrage.
DOMAINE PUBLIC
Les héritiers de sir Arthur Conan Doyle protestent, estimant que le livre emprunte des éléments des dix dernières nouvelles et que son manuscrit n’a même pas été soumis à la justice. Selon eux, la décision de la cour d’appel a été rendue sur la base d’une seule vague « liste d’éléments narratifs qui ne comprennent pas explicitement les personnages de Holmes et Watson, mais listent des traits de caractère et des idées ».
Jeudi 17 juillet, la juge Elena Kagan a rejeté la requête des héritiers de l’écrivain écossais Arthur Conan Doyle, qui demandaient la suspension de cette première décision de justice. Mais leur avocat, Benjamin Allison, a annoncé un prochain recours au fond « dans les mois qui viennent ».
Sherlock Holmes et le Dr Watson, apparus pour la première fois en 1887 sous la plume de sir Arthur Conan Doyle, figurent dans 4 romans et 56 nouvelles publiés aux Etats-Unis jusqu’en 1927. Ces publications sont entrées dans le domaine public, à l’exception des dix dernières, publiées entre 1923 et 1927, qui restent soumises à des droits d’auteur jusqu’au 31 décembre 2022.
Sources : Le Monde.fr avec AFP