Les brevets des PME en nette hausse
Publié le mardi 25 septembre 2012Les brevets des PME en nette hausse
En dépit de la crise économique, les petites et moyennes entreprises françaises ne ralentissent pas leurs efforts en matière de propriété industrielle. Selon une étude dévoilée aujourd’hui par l’Institut national de la propriété industrielle (Inpi), les demandes de brevets publiées par les PME en 2011 ont progressé de 7,9 % par rapport à 2010, suivies par celles des entreprises de taille intermédiaire (+ 6,2 %). Ces chiffres correspondent aux dépôts effectués entre juillet 2009 et juin 2010, en raison du délai légal de publication de dix-huit mois.
En dépit de la crise économique, les petites et moyennes entreprises françaises ne ralentissent pas leurs efforts en matière de propriété industrielle. Selon une étude dévoilée aujourd’hui par l’Institut national de la propriété industrielle (Inpi), les demandes de brevets publiées par les PME en 2011 ont progressé de 7,9 % par rapport à 2010, suivies par celles des entreprises de taille intermédiaire (+ 6,2 %). Ces chiffres correspondent aux dépôts effectués entre juillet 2009 et juin 2010, en raison du délai légal de publication de dix-huit mois.
Les bons scores des PME et ETI compensent le recul de 5,4 % des grands groupes français. Au final, le nombre total de brevets publiés par voie nationale en 2011 se maintient en légère hausse (+ 0,8 % à 14.583).
En revanche, le nombre moyen de demandes de brevets par entreprise penche largement en faveur des grands groupes, avec 17,3 contre 2,5 pour les ETI et 1,4 pour les PME. « Mais la valeur stratégique de chaque brevet compte davantage pour elles. L’une de leurs motivations réside dans le fait que celui-ci donne davantage de poids pour le développement d’une innovation dans le cadre d’une collaboration avec des laboratoires et des grands groupes », analyse Laurence Joly, directrice de l’Observatoire de la propriété intellectuelle de l’Inpi. « Le brevet sert aussi de caution aux investisseurs pour une levée de fonds. »
Stratégie internationale
Autre indicateur stratégique : 51,7 % des brevets publiés par les PME ont fait l’objet d’une extension européenne (OEB) ou internationale (PCT). Avec un taux de 67,3 %, les ETI dépassent même les grands groupes (62,5 %). « Ces chiffres montrent que, contrairement à une idée bien ancrée, les entreprises françaises sont bien tournées vers l’international et déploient une véritable stratégie de marché », insiste-t-elle.
Les points forts sectoriels des PME et ETI tricolores ? Elles sont à l’origine de 71 % des brevets liés aux technologies médicales et de 75 % dans le BTP. « Très présentes aussi dans l’audiovisuel, le traitement des données ou les biotechnologies, les PME sont en revanche peu spécialisées dans l’armement, les transports ou l’industrie lourde », souligne Laurence Joly.
Sources : Les Echos