Mot-clés liés à la formation
Durée de la formation
Lieux
Niveau de la formation
Dates de la formation souhaitées
Du au
Téléchargez
notre catalogue 2025 !
Enregistrer le PDF
Actualités
Retour à toutes les actualités

Google supprime 50 millions d’adresses web jugées illicites en 2012

Publié le vendredi 4 janvier 2013

Google supprime 50 millions d’adresses web jugées illicites en 2012

Alors que Mountain View croule sous les demandes des ayants droit américains et britanniques, les Français, eux, restent discrets.

Les chiffres sont édifiants. À lui tout seul, le mois de décembre comptabilise environ un quart des demandes de suppression d’URL (adresses web) expédiées à Google en 2012. La firme de Mountain View a ainsi reçu le mois dernier 13 854 344 demandes de retrait d’URL. Ces chiffres colossaux montrent – une fois encore – le succès, auprès des détenteurs de droits d’auteur, de cet outil de lutte anti-piratage. D’après les calculs du blog américain TorrentFreak, Google aurait ainsi supprimé plus de 50 millions d’adresses web en 2012. Des chiffres qu’il est possible de vérifier grâce au Transparency Report, un outil de communication mis en place par Google.

À ce jeu, la très puissante British Recorded Music Industry (BPI) excelle. En décembre 2012, elle a envoyé à Google plus d’un million et demi de demandes de retrait. Les sites internet tels que Files Tube sont particulièrement visés. Ce site est une sorte d’annuaire de films et de musique que l’on peut télécharger chez des hébergeurs comme RapidShare. En 2012, les ayants droit ont réclamé la suppression de Files Tube de 2 333 198 adresses web.

Américains et Britanniques ont bien compris l’intérêt de ces demandes de retrait. Google leur donne, en effet, très souvent suite. Entre juillet et décembre 2011, Mountain View a ainsi déclaré avoir retiré 97 % des URL jugées illicites par les ayants droit. En 2012, les proportions ont encore augmenté. « Nous avons retiré 97,5 % des résultats de recherche spécifiés dans les demandes reçues entre décembre 2011 et novembre 2012 », soutient un porte-parole. Alors que les demandes explosent dans le monde, les ayants droit français, eux, restent plutôt discrets.

La Société civile des producteurs phonographiques (SCPP) n’a ainsi envoyé que 1 669 demandes en novembre dernier. Pour ce faire, elle s’est attaché les services de LeakID, une société spécialisée dans la lutte anti-piratage. Leurs requêtes se concentrent sur des sites comme telecharger-tout.com ou quick-telecharger.com. Certains éditeurs et distributeurs, comme Metropolitan ou Citel Video (Astérix, les aventures de Tintin…), se sont également offert les services de LeakID. Mais, en 2012, cette société n’a pas déposé plus de 500 000 demandes pour le compte des distributeurs français.

Marc Rees, journaliste à PC Inpact, remarquait ce paradoxe dès novembre : « Les ayants droit français se plaignent des résultats impurs de Google. Du coup, ils réclament devant la mission Lescure que la Hadopi soit armée d’un pouvoir de déréférencement à l’égard des moteurs. Dans le même temps, ils n’utilisent pas – ou si peu – les outils mis en place par Google. »
Sources : Le Point

 

Mots clés :
IEEPI