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Rebondissement dans l’affaire « Selfie Monkey »

Publié le mardi 10 novembre 2015

Rebondissement dans l’affaire « Selfie Monkey »

Connue pour ses coups d’éclats, Peta, qui milite pour le droit des animaux, a porté plainte pour que le célèbre singe Naruto devienne propriétaire des autoportraits pris avec l’appareil d’un photographe mais ce dernier n’a pas dit son dernier mot !

Un singe peut-il détenir des droits d’auteur ? La sulfureuse association de défense des droits des animaux Peta milite en ce sens. Grande première, l’association a porté plainte aux Etats-Unis au nom du singe Naruto, macaque de six ans qui avait réalisé des selfies avec l’appareil d’un photographe en 2011. Elle souhaite que ce dernier soit reconnu comme étant «l’auteur et propriétaire des photographies des clichés».

La question de la propriété de ces clichés avait déjà été posée en 2014, alors que les photos avaient fait le tour du monde. Les clichés s’étaient à l’époque retrouvés sur Wikimedia Commons – la collection multimédia avec des images libres de droits – l’encyclopédie estimant que la photo appartenait au domaine public puisqu’elle n’avait pas été prise par un humain. Mais le photographe avait demandé leur retrait. Il affirmait qu’il restait le propriétaire des photos étant donné qu’il avait installé le trépied et s’était absenté quelques minutes, découvrant en revenant que le singe s’était emparé de son appareil photo et avait commencé à appuyer sur le déclencheur. Le photographe avait sorti un livre de ces autoportraits.

Comme la législation américaine interdit de reconnaître un droit d’auteur à un non-humain, PETA demande l’autorisation de gérer les droits de propriété intellectuelle au nom du singe mais le photographe met un argument majeur en avant : il ne s’agirait pas du bon singe, Naruto est un macaque mâle. Or, sur son livre il s’agit d’une femelle, PETA représenterait donc le mauvais singe !

 

Sources : Le Figaro et Arstechnica

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