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Facebook s’offre WhatsApp pour 19 milliards de dollars

Publié le jeudi 20 février 2014
WhatsApp Inc.

Facebook s’offre WhatsApp pour 19 milliards de dollars !

Mark Zuckerberg a annoncé mercredi l’acquisition la plus importante de l’histoire de son réseau social : une application de messagerie instantanée.

Facebook a annoncé mercredi la plus grosse acquisition de son histoire en mettant sur la table la somme faramineuse de 19 milliards de dollars en numéraire et en actions pour racheter l’application de messagerie mobile WhatsApp. « WhatsApp est en voie de connecter un milliard de personnes. Les services qui atteignent ce niveau ont tous une valeur incroyable », a commenté le P-DG fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg. Le premier réseau social mondial sur Internet va payer 16 milliards de dollars pour racheter cette application populaire et en forte croissance : sur cette somme, 4 milliards de dollars seront versés en numéraire, et environ 12 milliards de dollars en actions Facebook.

Les 3 milliards restants correspondent à des primes en actions Facebook qui seront versées aux fondateurs et aux salariés de WhatsApp sur les quatre années suivant le bouclage de la transaction. Le patron fondateur de WhatsApp, Jan Koum, va en outre obtenir un siège au conseil d’administration du réseau social. L’accord entre les deux groupes prévoit en outre de grasses indemnités pour WhatsApp si l’opération venait à être annulée, y compris faute d’obtenir le feu vert des autorités de la concurrence : Facebook devra alors lui verser 2 milliards de dollars, partagés à 50-50 entre numéraire et actions.
450 millions d’utilisateurs mensuels

Facebook souligne que WhatsApp compte plus de 450 millions d’utilisateurs mensuels, dont 70 % actifs quotidiennement, et que plus d’un million de personnes ouvrent un compte chaque jour. Quant au nombre de messages envoyés via ce service, il « approche le volume entier des SMS des opérateurs télécoms mondiaux », assure-t-il. L’annonce n’a pas vraiment enthousiasmé les investisseurs à la Bourse de New York, où l’action Facebook perdait 2,51 % à 66,35 dollars vers minuit (heure de Paris) dans les échanges électroniques suivant la clôture de la séance officielle.

Facebook, qui vient de fêter son dixième anniversaire, n’avait jamais payé aussi cher pour une acquisition. Le record était détenu jusqu’ici par l’application de partage de photos Instagram, achetée en 2012 pour un prix initialement annoncé d’un milliard de dollars (et ramené en fin de compte à 715 millions car Facebook avait déjà payé en partie avec ses propres titres, dont le cours avait entre temps beaucoup baissé). Le réseau social compte d’ailleurs avoir la même approche avec WhatsApp qu’avec Instagram : l’application conservera sa marque ainsi que son siège social à Mountain View en Californie, et continuera de fonctionner indépendamment, et en parallèle à l’application de messagerie existante de Facebook.


Retenir les jeunes

« La transaction est vraiment massive, et cela va faire parler d’une bulle », prévient dans une première réaction Greg Sterling, analyste chez Opus Research. Il souligne que Facebook prend un gros risque, car « dans les médias sociaux, il y a le truc à la mode, et l’année suivante, ça peut être une autre application avec une croissance extrêmement rapide. » Pour lui, l’opération résulte de « la frustration de Facebook de ne pas pouvoir acheter Snapchat », une autre application populaire actuellement, spécialisée dans les messages éphémères, qui aurait, selon la presse, refusé une offre à 3 milliards de dollars du réseau social. Mais Facebook a en outre « vraiment besoin de véhicules pour attirer les utilisateurs les plus jeunes, et Instagram ne va pas faire cela tout seul ».

Même s’il reste pour l’heure le roi des réseaux sociaux, Facebook est confronté depuis quelques semaines à des craintes de lassitude de ses plus jeunes utilisateurs, plus séduits par de jeunes concurrents comme Snapchat justement. « C’est tentant de voir cela comme un signe que Facebook a peur de perdre les adolescents. Oui, l’entreprise doit travailler dur pour maintenir l’engagement des jeunes. Mais la réalité, c’est que Facebook travaille dur pour maintenir l’engagement de tous ses utilisateurs, quel que soit leur âge », nuance Nate Elliott, un analyste du cabinet de recherche Forrester. « C’est pour cela », conclut-il, « que leurs 1,2 milliard d’utilisateurs mensuels continuent de visiter le site de plus en plus souvent, au lieu de s’en éloigner ».

 

Sources : AFP

 

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