Mot-clés liés à la formation
Durée de la formation
Lieux
Niveau de la formation
Dates de la formation souhaitées
Du au
Téléchargez
notre catalogue 2025 !
Enregistrer le PDF
Actualités
Retour à toutes les actualités

Christ de Borja : la femme qui a défiguré le tableau va toucher des droits

Publié le mercredi 21 août 2013

Christ de Borja : la femme qui a défiguré le tableau va toucher des droits

En Espagne, l’octognéraire qui avait restauré une peinture du Christ de manière un peu cavalière va toucher des droits pour les visiteurs de son « oeuvre ». Elle a cependant promis de tout donner à des associations de charité.

Elle avait fait sensation en août 2012 pour la restauration pour le moins controversée d’une peinture du Christ dans la petite ville de Borja en Espagne. Un an plus tard, cette octogénaire va toucher le pactole. Vouée aux gémonies pour avoir « massacré » une œuvre d’art – un « Ecce Homo » – en voulant la restaurer, le résultat de son intervention avait fait le tour du monde, sur Internet d’abord puis dans la presse écrite, à la télévision… avant d’être déclinée sous la forme de produits dérivés.

 

Christ de Borja  (Photo : AFP)

En un an, quelque 57 000 personnes ont défilé devant la toile restaurée pour admirer cette « croûte » si célèbre.

 

Cecilia Gimenez, âgée de 82 ans, s’apprête à toucher près de la moitié des revenus tirés des droits à l’image. En effet, depuis que la peinture a connu une telle médiatisation, ils ne sont pas moins de 57 000 visiteurs à avoir défilé devant l’œuvre en échange du paiement de la modique somme de 1 euro.

Un pactole qui sera reversé à des œuvres caritatives

49 % de la somme réunie, soit 27 930 euros environ, sera reversée à l’octogénaire tandis que la somme restante reviendra à la fondation municipale, en charge de la petite église Santuario de Misericordia, où est exposée l’Ecce Homo.

Cependant, Cecilia Gimenez et la fondation municipale ont d’ores et déjà prévenu qu’ils avaient l’intention de reverser l’ensemble de la somme à des œuvres caritatives, a précisé l’avocat de l’octogénaire, Antonio Val-Carreres, indique le journal Sud-Ouest. « Personne ne veut se faire de l’argent en profitant de cette situation », ajoute-t-il.

Les descendants exigent une remise en état

Tout est bien qui finit bien ? Pas tout à fait. Il reste un point de discorde majeur. Les descendants de l’auteur de la peinture du Christ, Elias Garcia Martinez, réclament depuis un an que la toile défigurée soit correctement restaurée afin de retrouver l’esprit de l’œuvre originale.

Outre le fait que ce ne soit peut-être plus possible, la question du financement de cette nouvelle restauration se pose. Sans parler des 23 000 personnes qui ont signé une pétition en ligne sur change.org pour demander à ce que la toile massacrée soit conservée en l’état. Les goûts et les couleurs…

 

Sources : metronews et AFP

Mots clés :
IEEPI